“Tu aimeras ton prochain comme toi-même.”

“Comme l’a brillamment démontré Erich Fromm, l’amour «ne relève pas seulement de la puissance du sentiment mais d’une décision, d’un jugement, d’une promesse», donc d’une activité de la volonté . Si j’ai d’abord connu l’amour gratuit de quelqu’un pour moi, il me sera sans doute plus facile d’aimer les autres, mais cet amour n’est pas une condition essentielle à mon amour pour les autres. Ce qui semble davantage nécessaire pour que j’aime les autres, c’est que je m’aime moi-même. Pour ce faire, comme je n’ai pas besoin d’autre chose que de constater ma valeur intrinsèque, il s’ensuit que je puis toujours, avec plus ou moins de difficultés, aimer les autres lorsque je m’aime moi-même, et à la mesure même de cet amour. Ce n’est pas autre chose qu’exprime le précepte biblique: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même.» ” (tiré de S’aider soi-même de Lucien Auger. CHAPITRE V «J’AI BESOIN D’ÊTRE AIMÉ…»)

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *