“Dans une thérapie résultant de cette tendance à s’isoler du patient, le thérapeute enseigne à la victime du SSPT (Syndrome de stress post-traumatique) à contrôler ses sensations, gérer ses comportements aberrants et changer ses pensées dysfonctionnelles.

Quel contraste avec les traditions chamaniques où celui qui guérit et celui qui souffre se joignent pour ré-expérimenter la terreur tout en faisant appel aux forces cosmiques pour les libérer de l’emprise des démons. Le chamane est, toujours, d’abord initié par une rencontre profonde avec sa propre impuissance et son sentiment d’anéantissement, avant de pouvoir assumer le rôle de celui qui guérit.

Une telle préparation peut suggérer un modèle à suivre aux thérapeutes actuels, qui doivent commencer par reconnaître et travailler leurs propres traumatismes et blessures émotionnelles.”

Peter Levine, Guérir par-delà les mots. Comment le corps dissipe le traumatisme et restaure le bien-être. InterEditions.

Je trouve ces paroles fortes. Et même si je ne fais pas de chamanisme, je ressens que la Force de Vie, est en rapport avec la Nature. 🌺

Évidemment qu’un bon thérapeute a besoin de thérapie. Ainsi il personnifie et humanise cette notion importante en Analyse Transactionnelle : ” Tu es OK, je suis OK et c’est OK d’être humain.”

Car il n’y a pas d’un côté le “médecin” de l’âme qui est sain, et de l’autre, le patient malade. La personne vient en thérapie pour guérir ses blessures émotionnelles 🙏 et non parce qu’il a un “trouble” ou une maladie, comme un diabète, qui est géré et non guérissable pour l’instant dans l’état des connaissances médicales.

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