Je suis formée à l’EMDR à l’IFEMDR, au niveau 1. Cela me permet de vous proposer cette technique en cas de Psychotraumatisme, en complément de la TCC et de la Thérapie des Schémas, si besoin.
Bien entendu, une bonne thérapie débute par une bonne anamnèse (interrogatoire clinique sur les symptômes et votre histoire de vie) et s’il n’y a pas de contre-indication avérée, nous pourrons alors passer au plan de ciblage.
La qualité prime sur la précipitation ou l’impatience d’avoir des résultats vite sans conscience que la thérapie se fait sur un temps beaucoup plus lent, tranquille par rapport à notre vie citadine, qui a parfois un rythme effréné.
Nous prenons le temps de respirer. Et comme vous l’avez certainement remarqué, je prends aussi le temps de respirer, de faire une pause entre chaque consultation.
Le modeling (conditionnement social) est important.
L’EMDR se passe sur 3 temps : le passé, le présent, le futur.
Les huit phases de l’EMDR
Le protocole se déroule en 8 phases : anamnèse (histoire du ou des symptômes, histoire de vie, diagnostic, plan de traitement, plan de ciblage), préparation (stabilisation émotionnelle), évaluation , désensibilisation (SBA : stimulations bilatérales alternés qui sont oculaires ou par tapotements ou par pressions-décompressions), installation, scanner corporel, clôture, réévaluation.
C’est en 1987 que l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing ou « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ») est découvert par la psychologue américaine, Dr Francine Shapiro.
Elle développera à partir des années 90 des études scientifiques, qui font qu’ultérieurement l’EMDR est recommandé en cas de Psychotraumatisme (OMS Organisation Mondiale de la Santé).