Robert Louis Stevenson
La sagesse est d’
Accepter ce qu’on ne peut pas changer,
Avoir le courage de changer les choses, sur lesquelles on peut agir,
Avoir la sagesse de discerner ce qui peut être changé de ce qui ne peut pas l’être.
QUELLE EST VOTRE DOSE DE NARCISSISME ?
Une des trois voies de guérison des blessures d’attachement est le fait d’AGIR dans le sens de ses REALISATIONS NARCISSIQUES.
Encore faut-il savoir où se situe la bonne dose de narcissisme.
Je vous joins un extrait des échelles tirées ou inspirées du livre de Persiaux Gwénaëlle, psychologue. Guérir des blessures d’attachement. Apprendre à construire des liens apaisés. Editions Eyrolles. 2021.
En voici un extrait :
DEPRESSION : EVALUER LE RISQUE SUICIDAIRE
Dans la dépression, il est nécessaire voire vital et urgent pour la personne qui en souffre, que la question du risque suicidaire soit posée. Afin que ce risque soit évaluée. Et qu’une prise en charge médicale soit rapidement faite, selon l’évaluation du risque.
“Avez-vous des idées de suicide? Avez-vous déjà pensé à mettre fin à vos jours? Avez-vous un plan défini? Avez-vous déjà tenté de vous suicider ? ou Avez-vous déjà commencé à préparer quelque chose? “
Ces questions sont souvent difficiles ou gênantes à poser car taboues dans notre culture. Mais il faut savoir que les poser ne vont pas donner des idées de suicide. Il y a besoin de savoir de quoi la personne a besoin en urgence.
UNE PRISE EN CHARGE URGENTE MEDICALE AVEC OU SANS HOSPITALISATION DOIT PARFOIS ETRE FAITE, S’IL Y A UN PROJET DE SUICIDE, DES IDEES SUICIDAIRES. LA PERSONNE A BESOIN DE NE PAS RESTER SEULE ET A BESOIN D’AIDE.
DEPRESSION DIAGNOSTIC
Pour l’OMS, la dépression constitue un trouble mental courant, caractérisé par la
tristesse, la perte d’intérêt ou de plaisir, les sentiments de culpabilité ou de faible estime
de soi, les troubles du sommeil ou de l’appétit, une sensation de fatigue et un
manque de concentration.
Pour un diagnostic, plus détaillé :
Critères diagnostiques du trouble dépressif caractérisé selon le DSM-5 :
A. Au moins cinq des symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur ; au moins un des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.
NB: Ne pas inclure les symptômes qui sont clairement imputables à une autre affection médicale.
1) Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours,
signalée par la personne (ex. sentiment de tristesse, de vide, de
désespoir), ou par les observations de l’entourage (ex. pleurs). (NB: éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent.)
2) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir dans toutes, ou presque toutes les
activités quasiment toute la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
3) Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (variation ≥ 5% de la masse corporelle en 1 mois), ou réduction ou augmentation de l’appétit presque tous les jours. (NB: chez l’enfant, prendre en compte l’absence de prise de poids attendue.)
4) Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
5) Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement).
6) Fatigue ou perte d’énergie quasi quotidien. 7) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui
peut être délirante), presque tous les jours (pas simplement se faire des
reproches ou se sentir coupable d’être malade). 8) Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres). 9) Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale. D. La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques. E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque.
NB : ce critère d’exclusion n’est pas valable si tous les épisodes maniaques
ou hypomaniaques sont induits par une substance ou attribuables aux effets
physiologiques d’une autre affection médicale.
Guérir de l’abus sexuel et revivre. Yvonne Dolan
Dans ce beau livre, Yvonne Dolan, psychothérapeute américaine, nous livre sa longue expérience dans le suivi de victimes d’abus sexuel. Son livre montre le chemin de la guérison possible : Guérir de l’abus sexuel et revivre. Techniques centrées sur la solution et hypnose éricksonienne pour le traitement des adultes. Édition Le Germe.
Je vous livre une métaphore qui peut donner le courage aux mères de victimes d’abus sexuels, de dépasser le déni ou la dénégation des abus, et de venir en aide à ses enfants.
Le naufrage du Titanic : (je vous en retranscris l’essentiel 😚):
Le Titanic était considéré comme l’un des plus remarquables bateaux de son espèce, et le capitaine était très fier qu’on lui en ait attribué le commandement. Imaginez donc sa consternation lorsqu’il se rendit compte, un soir alors qu’il était déjà tard, que le bateau avait heurté un iceberg. Il était consterné par cette malchance et se demandait quel effet cela aurait sur sa carrière. Au lieu de prendre tout de suite des mesures de sécurité tout en examinant soigneusement les dégâts, il décida, après de longues réflexions, de cacher l’ampleur des dégâts à son équipage et aux passagers. Il pensait qu’il pourrait faire réparer le bateau au prochain port et que personne ne découvrirait jamais la gravité de la situation rencontrée en mer la nuit précédente.
Cependant, les plans du capitaine échouèrent tragiquement et le bateau sombra au milieu de la nuit, loin d’un port et avant qu’on ait pu appeler d’autres bateaux pour porter secours à l’équipage et aux passagers. De nombreuses vies furent perdues sans raison, parce que personne ne serait mort si le capitaine avait bien voulu admettre la gravité de la situation et demander de l’aide. Au moment où les dégâts se produisirent, il restait suffisamment de temps pour assurer la sécurité des passagers jusqu’à ce qu’un autre bateau vienne les secourir. Il est paradoxal de penser que l’insistance aveugle du capitaine à continuer de faire marcher les moteurs et à avancer à toute vapeur, comme si rien ne s’était passé, peut bien avoir, en fait accéléré le naufrage du bateau.
Je vous souhaite une bonne lecture de ce livre, qui peut être douloureux à lire.
N’hésitez pas à vous faire accompagner, si besoin. 🙏
Kim-Vân Nguyen-Dinh, Psychopraticienne, Paris
Quelques mots sur le Dr Eric Berne, fondateur de l’Analyse Transactionnelle
Dr Eric Berne est né le 10 mai 1910, à Montréal, au Canada, sous le nom de Leonard Bernstein. D’origine juive, il a préféré changer de nom quand il a pris la nationalité américaine.
Fils de médecin et d’éditrice, il fait ses études de médecine au Canada puis aux États-Unis, où il s’installe comme psychiatre.
Il suit 2 psychanalyses:
-avec Paul Federn, rattaché au mouvement de la psychologie du moi. Cela lui a inspiré les concepts d’États du moi.
-Erik Erikson.
Grand travailleur en tant que psychothérapeute, il a plaisir à être dans son État du moi Enfant avec ses enfants et beaux-enfants.
Il s’est marié 2 fois et a divorcé.
Il meurt brutalement à 60 ans, en 1970. Certains pensent que son Scénario de vie s’est réalisé.
Sa vie et sa personnalité ont marqué de son empreinte l’Analyse Transactionnelle, qui malgré tout, ne reste pas une méthode de thérapie figée. Mais bien évolutive et toujours bien vivante. 🌺
Tiré en partie de Transformer sa vie avec l’analyse transactionnelle, de Christine Maurice. Leduc.s Éditions. 2019
Que peut l’analyse transactionnelle pour moi?
L’objectif de l’analyse transactionnelle (AT) : comprendre, transformer notre fonctionnement et accéder à l’autonomie (confer article précédent), c’est-à-dire à savoir se débrouiller seul(e).
Ce qui est différent de savoir demander de l’aide, qui est une compétence importante. Où nous savons faire appel à nos ressources externes comme aux internes.
L’autonomie englobe 3 capacités :
-être conscient(e): de soi, des autres, de notre environnement dans l’ici et maintenant, en nous libérant d’une vision déformée de la réalité. Cette conscience nous permet de repérer nos manques et de satisfaire nos besoins de façon autonome.
-être dans l’intimité : être en contact avec nous-même et l’autre, en exprimant nos besoins et nos ressentis de façon authentique dans l’ici et maintenant.
-être spontané(e) : se sentir libre de choisir et d’exprimer ses propres sentiments ; et ne pas se laisser enfermer dans des séquences répétitives aux répercussions négatives (jeux psychologiques). C’est aussi assumer la responsabilité de ce que nous exprimons ou faisons. Cette spontanéité implique des changements profonds et ambitieux.
Tirés de Transformer sa vie avec l’analyse transactionnelle, de Christine Maurice. Leduc.s Éditions. 2019
Qu’est-ce que l’analyse transactionnelle ?
Le Dr Éric Berne, psychiatre et psychanalyste, a créé au milieu des années 50, l’analyse transactionnelle (AT).
Sa pratique et sa théorie se sont étoffées et diversifiées depuis son décès en 1970.
AT: une théorie de la communication et un outil de compréhension du psychisme humain.
Elle appartient aux psychothérapies humanistes, qui se sont développées après la 2e guerre mondiale, aux États-Unis.
La filiation avec la psych-analyse : le psychisme humain, tout en cherchant à rendre accessible à un plus grand nombre de personnes en termes de durée et de coût, de compréhension, créant un rapport plus égalitaire entre le patient et le thérapeute.
Transaction : un échange entre deux personnes. L’originalité de Berne : il s’est rendu compte qu’il lui suffisait d’entendre quelques phrases, ou transactions, pour voir une idée de la façon dont un individu fonctionnait. Étudier ainsi la manière dont nous communiquons, est une porte d’entrée vers la compréhension de notre fonctionnement interne.
L’AT peut être utilisée en vue de changements cognitifs et comportementaux et d’une transformation profonde du fonctionnement interne du patient.
Les principes fondateurs de l’AT:
-chaque être humain a de la valeur -chacun d’entre nous a la capacité de penser -chacun est responsable de lui-même -chacun a besoin de signes de reconnaissance positifs.
Tirés de Transformer sa vie avec l’analyse transactionnelle, de Christine Maurice. Leduc.s Éditions. 2019
La colère chez l’enfant ?
Comment je mets des limites à mon enfant ?
Face à la frustration, chaque enfant réagit différemment en particulier en intensité.
Comment apprendre à son enfant à gérer sa frustration ?
La réponse est complexe.
En tout cas, notre positionnement évolue de avant et après avoir eu des enfants. 😉
“Moi parent, jamais je ne laisserai passer telle chose, jamais je n’accepterai tel comportement.”
Bien entendu, la tolérance va varier en fonction de l’âge de l’enfant.
Il y a la fameuse période de “l’âge du non” ou du “terrible two” à 2-3 ans.
Je vous souhaite une bonne lecture de ce livre pour vous faire votre propre opinion. 🙏